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LA
CONCEPTION DU CINEMA FANTASTIQUE
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Les
acteurs sont choisis, les décors sont en place, les courageux
réalisateurs ont pris le film à leur compte,... alors
allumez les projecteurs, les tournages peuvent commencer... et la filmographie
s’épaissir au fil du cumul des oeuvres.
Mais avant çà, essayons d’y voir clair dans cet amalgame de genres, au fil des époques.
8-1-5- Le merveilleux Français (1940-1945) Pendant cette guerre, les oeuvres se déclarèrent plus sérieuses, mais entachées de poésie, dont tout conflit est normalement dépourvu. C’est de ce contraste que naquit ce style. Le cinéma Français prit pour la seconde fois après MELIES, un relais qu’hélas elle ne garda pas longtemps.
Quelques oeuvrettes naquirent néanmoins, telles que Croisières sidérales (1942), La nuit fantastique (1942), Les visiteurs du soir (1942), La main du diable (1943), L’homme qui vendit son âme (1943), L’éternel retour, La belle et la bête (1945), chef d'oeuvre de Jean COCTEAU, et Sylvie et le fantôme, et l’inoubliable voix d’Odette JOYEUX (1945) |
Un
grand nombre de ces œuvres, à ces différentes époques,
se croisèrent dans un ballet continu, depuis l’apparition
de la télévision. C’est ce qui va être maintenant
conté (§
8-2 :Du petit écran au grand et vice-versa)
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